vendredi 30 avril 2021

Vacciner les femmes enceintes, une urgence face à l’hécatombe de la troisième vague

Alors qu’elles sont prioritaires depuis plusieurs semaines, des femmes enceintes ignorent encore qu’elles peuvent se faire vacciner contre le Covid-19 dès le deuxième trimestre. D’autres, inquiètent des effets du vaccin, hésitent encore. Pourtant, les médecins le répètent : le vaccin est primordial pour se protéger soi et son bébé.  

Quand Louise est allée se faire vacciner lundi 26 avril au stade de Gerland à Lyon, l’infirmière qui lui a fait l’injection lui a dit qu’elle voyait très peu de femmes dans son cas. Enceinte de son troisième enfant, elle-même n’avait appris que très récemment qu’elle était éligible. « C’est ma belle-mère qui m’a dit que j’étais prioritaire, j’avais du mal à la croire parce que je n’avais pas eu l’information ». Même si elle n’a jamais été anti-vaccins, Louise a tout de même hésité avant de prendre rendez-vous. « J’avais quelques appréhensions. Est-ce que le vaccin pouvait toucher le fœtus ? Ça paraît bête, mais c’est une question qu’on se pose. J’ai lu quelques études et j’en ai parlé à ma sage-femme et mon médecin traitant qui m’ont dit qu’il n’y avait pas d’effets secondaires. » Comme elle, Agnès, enceinte de cinq mois, a choisi de se faire vacciner, non sans se poser de questions. « Forcément avec des vaccins tous neufs qui surgissent comme ça en moins d’un an, on s’est tous interrogés, mais j’ai déjà eu le Covid, alors je sais ce que c’est… » Pourtant, parmi ses amies enceintes, certaines, qui sont dans leur dernier trimestre de grossesse, refusent encore de recevoir leur première dose.   


Jusqu’à 10% des femmes qui accouchent positives au Covid 

Des patientes qui refusent le vaccin, Jacky Nizard, professeur de gynécologie-obstétrique à la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) à Paris, en voit régulièrement. « Ça nous peine, surtout quand elles risquent des formes graves, parce qu’elles ont un diabète, un problème cardiaque ou une obésité. » Dans son service, il voit bien que cette troisième vague n’a rien à voir avec les précédentes. « Lors de la première vague, les patientes ont été prises par surprise, on ne connaissait pas la pandémie et on a eu pas mal de malades. La deuxième vague, on a eu quasiment aucun cas, car les femmes enceintes ont fait super attention, elles ont été très prudentes, portaient des masques, se lavaient très souvent les mains et ont eu peu de contacts sociaux. Mais la troisième vague, c’est l’hécatombe. Certaines semaines, 10% des femmes qui accouchent chez nous sont positives au virus, c’est énorme ! Environ 95% des femmes enceintes malades sont multipares, parce que le variant anglais circule énormément chez les petits. Elles ont fait très attention, mais on ne peut pas se protéger de ses propres enfants. » Pour répondre aux inquiétudes liées à la vaccination, il insiste : aucune alerte n’a été faite sur des potentiels risques pour les bébés, en revanche ils bénéficieront de l’immunité de leur mère si celle-ci est vaccinée. Malgré tout, il l’admet, « les femmes ont raison de dire que nous n’avons pas de recul. Nous n’avons pas de recul sur des accidents rarissimes liés aux vaccins, en revanche nous avons du recul sur la dangerosité de la pandémie. » Comme effet secondaire, les femmes que nous avons contactées ont seulement ressenti une douleur au bras le lendemain de l’injection. « Je n’ai pas pu lever mon bras pendant vingt-quatre heures. Ça m’a fait un peu peur, mais j’ai appelé des amis aux Etats-Unis qui m’ont dit avoir eu mal pendant trois jours. Je ne m’y attendais pas », nous raconte Anne-Sophie, qui a reçu une injection Pfizer le 9 avril dernier et recevra dans quelques jours la seconde.  

Inciter les femmes à reporter leur projet de grossesse n’est pas d’actualité  

Le débat sur les vaccins placerait presque au second plan les risques liés à la maladie. Et pour les femmes enceintes, ils ne sont pas négligeables. « En fin de grossesse, beaucoup de femmes sont essoufflées, alors imaginez avec une infection. Arriver à respirer avec deux poumons infectés et un diaphragme qui n’arrive pas à descendre parce qu’on a un gros ventre pose un problème mécanique », explique Jacky Nizard. Agnès, qui a déjà eu le Covid-19  en mars 2020, en sait quelque chose. « J’ai eu une forme assez sévère et on a dû appeler le SAMU deux fois. J’ai passé trois semaines alitée. Pour faire les trois mètres qui séparaient ma chambre des toilettes, j’étais obligée de demander à mon conjoint de m’aider. A chaque fois que j’allais à la salle de bain, j’avais l’impression de courir un semi-marathon et six mois après j’avais encore des symptômes. Je ne vois pas comment un organisme peut gérer à la fois une grossesse et le Covid. » Au Brésil, face aux ravages de l’épidémie, le secrétaire du ministère de la santé, Raphael Camara, a recommandé aux femmes de reporter leur projet de grossesse. Un conseil qui devrait également s’appliquer en France ? « Nous n’en sommes pas encore là en France, assure Jacky Nizard, la vaccination se déroule assez efficacement pour que nous n’ayons pas ce problème. Mon souci au quotidien, c’est plus la réouverture des écoles. »  

Alors que certaines femmes enceintes éprouvent quelques difficultés à trouver un créneau pour se faire vacciner – Agnès a par exemple mis dix jours pour prendre rendez-vous sur Doctolib – le médecin recommande de se rendre directement dans un centre de vaccination en cas de problème. Et d’ajouter : « Si j’ai un conseil à donner, allez-y avec votre partenaire pour qu’il ou elle puisse s’inscrire sur une liste d’attente. Si le couple arrive à être vacciné, c’est encore mieux. »  


Source : ELLE

jeudi 29 avril 2021

Remplacement de fenêtres sur-mesure à Amplepuis


Tous les artisans vitriers de la commune de Amplepuis interviennent du lundi au dimanche, 24h/24, pour opérer pour des poses de verres dynamiques, des mises en sécurité, des remplacements de fenêtres sur-mesure, des fermetures provisoires, des poses de smart glass, des mises en place de vitrines de magasin, des installations d'isolation thermique et/ou phonique, des changements de volets et de crémones, des installations de baies vitrées pliantes ou pour balcon, des poses de verres de sécurité, etc...

Vous ne trouverez pas de meilleure société que celle de Gabriel Vitrier. Les techniciens peuvent se déplacer en moins de trente minutes, après votre coup de téléphone.

Votre vitrier sur Amplepuis est agréé par de nombreuses assurances habitation et possède une assurance décennale. Les artisans collaborent également avec de multiples enseignes comme Velux, Mondial Fenêtres, NSG Group, Kpark, Joint Dual, Lorenove, et bien d'autres encore.

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mercredi 28 avril 2021

Covid-19 : le variant indien détecté dans « au moins 17 pays », selon l’OMS

Le variant dit indien du coronavirus, soupçonné d’avoir plongé l’Inde dans une crise sanitaire majeure, a été détecté dans plus de 1 200 séquences de génome, dans « au moins 17 pays », a annoncé, mardi 27 avril, l’Organisation mondiale de la santé (OMS).



« La plupart des séquences téléchargées sur la base de données Gisaid viennent d’Inde, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de Singapour », a déclaré l’OMS dans son compte rendu hebdomadaire sur la pandémie.

Au cours des derniers jours, le variant B.1.617, plus communément appelé variant indien, du fait de sa première occurrence en Inde, a aussi été signalé dans plusieurs pays européens, dont la Belgique, la Suisse, la Grèce et l’Italie.

« Plus grande contagiosité »

La modélisation préliminaire de l’OMS, qui repose sur les séquences soumises au Gisaid indique que « le B.1.617 a un taux de croissance plus élevé que les autres variants en circulation en Inde, ce qui suggère une plus grande contagiosité ».

L’OMS a récemment classifié ce variant comme un « variant d’intérêt » et non pas « un variant préoccupant ». Or, cette dernière appellation indiquerait que ce variant est plus dangereux (plus grande contagiosité, plus mortel et capable d’échapper aux immunisations vaccinales).

Un variant qui suscite encore des interrogations. « D’autres conduites » peuvent aussi être à l’origine de la recrudescence des cas en Inde, avance l’OMS, comme le non-respect des restrictions sanitaires et les rassemblements de masse.

Explosion de cas en Inde

L’Organisation souligne, en outre, que d’autres variants actuellement en circulation présentent également une grande contagiosité, mais que la combinaison de ces deux facteurs « pouvait jouer un rôle dans la résurgence des cas » en Inde. « Des recherches supplémentaires », notamment sur la contagiosité, la sévérité et le risque d’une réinfection du variant indien « sont (…) urgemment nécessaires » pour comprendre le rôle qu’il joue dans la crise sanitaire en Inde.

Ce pays fait face à une explosion de cas, dépassant des seuils encore jamais atteints, avec 360 000 nouvelles contaminations recensées mercredi. Près de 6 millions de nouveaux cas se sont ajoutés pendant ce seul mois d’avril. Le nombre de morts du Covid-19 dans le pays a dépassé les 200 000 mercredi, avec plus de 3 200 décès signalés en vingt-quatre heures pour la première fois, selon les données officielles. De nombreux experts estiment que le véritable bilan est encore plus élevé.

Le pays a jusqu’à présent administré 150 millions de vaccins et, à partir de samedi, le programme sera étendu à tous les adultes, ce qui signifie que 600 millions de personnes supplémentaires pourront en bénéficier. De nombreux Etats signalent toutefois que leurs stocks de vaccins sont insuffisants, et les experts appellent le gouvernement à donner la priorité aux groupes vulnérables et aux zones les plus touchées.

Source : Le Monde

mardi 27 avril 2021

Covid-19 en France : les tests antigéniques sur prélèvement nasal, dont les autotests, autorisés pour les moins de 15 ans

La Haute Autorité de santé (HAS) a autorisé, lundi 26 avril, les tests antigéniques sur prélèvement nasal, aux résultats rapides, aux moins de 15 ans. Ces « tests antigéniques sur prélèvement nasal ont l’avantage d’allier rapidité de résultat et possible utilisation de manière répétée chez un plus large public »souligne dans un communiqué la HAS.

Jusqu’à présent, ces tests étaient réservés aux plus de 15 ans. Mais « à la lumière de récents travaux de modélisation », l’autorité a conclu « que ces tests peuvent être un outil de dépistage chez les moins de 15 ans » et qu’ils sont « pertinents pour briser les chaînes de contamination, notamment en milieu scolaire ».

Leurs principaux atouts : un résultat entre quinze et trente minutes – les tests ne sont pas envoyés à un laboratoire –, et ils sont moins invasifs que les prélèvements nasopharyngés, car l’écouvillon est enfoncé moins profondément dans le nez.


Les tests salivaires rapides non recommandés

Les tests antigéniques nasaux pouvant être utilisés chez les adultes et chez les enfants, « la HAS considère qu’une utilisation plus large de leur forme autotest présente un intérêt en milieu scolaire ». Elle recommande que ces tests soient « réalisés au moins une fois par semaine selon les modalités de prélèvement les plus adaptées à l’âge, aux capacités de l’enfant et au contexte local ».

« Ainsi, les étudiants, lycéens et collégiens peuvent réaliser l’autotest en autonomie (après une première réalisation sous la supervision d’un adulte compétent si besoin). Pour les élèves en école primaire, l’auto-prélèvement initialement supervisé est également envisageable, mais il est préférable que le test soit fait par les parents ou le personnel formé. Pour les enfants en école maternelle, le prélèvement et le test devront être réalisés par ces mêmes acteurs », ajoute la HAS.

Quant aux tests salivaires rapides – c’est-à-dire les autotests salivaires, à ne pas confondre avec les tests salivaires dont les résultats sont analysés en laboratoire –, l’autorité répète que les données disponibles, « très hétérogènes, ne permettent pas à ce stade de montrer » qu’ils « présentent une efficacité suffisante pour pouvoir être recommandés ».

Source : Le Monde

lundi 26 avril 2021

Ligue 1 : Lille arrache la victoire à Lyon, et reste aux commandes devant le PSG et Monaco

 Un énorme coup de massue ! Lille a frappé fort, très fort, dimanche 25 avril soir, en clôture de la 34e journée de Ligue 1, en allant s’imposer à Lyon (3-2) grâce à un doublé de son attaquant turc, Burak Yilmaz.

Ce succès renversant permet aux Lillois de récupérer la première place – cédée provisoirement, le temps d’une journée, après la victoire, samedi, du Paris-Saint-Germain à Metz –, de balayer les rêves de titre des Lyonnais qui restent quatrièmes, et de garder à distance Monaco, vainqueur à Angers dans l’après-midi.

Une victoire de champion




Les choses avaient pourtant idéalement commencé pour l’OL avec l’ouverture du score dès la 20e minute de l’Algérien Islam Slimani après une passe en retrait de Maxence Caqueret. Puis, le défenseur lillois José Fonte a marqué contre son camp à la réception d’un coup franc mal négocié dans sa sortie aérienne par le gardien Mike Maignan (35e, 2-0).

Mais comme à son habitude depuis le début de l’année 2021, Lyon n’a pas tenu la distance sur la totalité d’une rencontre. Le Turc Burak Yilmaz a réduit l’écart juste avant la mi-temps en transformant un magnifique coup franc (45+1, 2-1).

Yilmaz (35 ans) a été le catalyseur du LOSC. C’est lui qui a donné la victoire à son équipe en fin de partie en battant Anthony Lopes de près à la suite d’un long dégagement dévié de la tête par Yusuf Yazici (85e, 2-3). Auparavant, les Lillois avaient égalisé à l’heure de jeu grâce à Yilmaz, encore lui, passeur décisif, après une erreur de Paquetà, pour Jonathan David qui n’a pas raté l’occasion à bout portant (60e, 2-2).


Les regrets de Lyon

L’Olympique lyonnais a pu alors regretter une belle action de Memphis Depay qui était tout proche de porter le score à 3-1 après un centre de Karl Toko Ekambi quelques minutes auparavant (53e). Mais l’égalisation était méritée tant les Lillois ont mis la pression sur les Rhodaniens après la mi-temps.

Ils auraient déjà pu prendre l’avantage sans les interventions d’Anthony Lopes face à David (71e) et Luiz Araujo (77e) alors que le portier de l’OL a aussi été présent sur une reprise de la tête de Benjamin André à la réception d’un centre de la gauche (59e).

Pour l’OL, après le second but lillois, seul Thiago Mendes est parvenu à solliciter Maignan sur un bon tir lointain, mais la victoire des Nordistes est tout à fait méritée. Les Lyonnais sont les grands perdants de cette journée à l’issue de laquelle seuls les trois premiers restent en course pour le titre. Quatrièmes, ils se retrouvent à six points du LOSC mais aussi à quatre longueurs de Monaco et de la troisième marche du podium. Ils sont ainsi en ballottage très défavorable dans la course à la qualification pour la Ligue des champions qu’ils visaient en début de saison.

Avec ce succès aux forceps, le Losc garde, lui, son destin en main à quatre journées de la fin du championnat. « On sait que notre force est collective. On va célébrer, puis concentration pour le prochain match. Ce sont des victoires qui nous prouvent qu’on peut aller jusqu’au bout », a expliqué l’attaquant lillois.

Il reste au Losc à affronter Nice, Lens, Saint-Etienne et Angers pour espérer décrocher un improbable quatrième titre de champion de France. Avec un point d’avance sur le PSG mobilisé également en Ligue des champions et en Coupe de France, le rêve est à portée de mains…

Monaco reste un candidat sérieux

Mais le danger pour les Lillois s’appelle aussi Monaco, en embuscade deux points derrière eux. Avec un peu moins de spectacle que d’habitude, mais une efficacité toujours impressionnante, l’ASM a décroché dimanche après-midi, à Angers (1-0), son quatorzième succès en dix-sept matches de championnat depuis janvier.

Loin de leur insolente réussite des derniers mois, les Monégasques – sans Sofiane Diop, touché à une cheville, et cinq joueurs positifs au Covid-19 – ont longtemps buté sur une défense angevine bien en place, et surtout sur un Paul Bernardoni en grande forme dans les buts.

Cette victoire, les Monégasques la doivent à leur capitaine Wissam Ben Yedder. L’attaquant des Bleus et de l’ASM, remplaçant au coup d’envoi au stade Raymond Kopa mais vite entré en jeu après la blessure de Stevan Jovetic, a signé son sixième but du mois d’avril toutes compétitions confondues, d’une pichenette millimétrée en fin de match, après un appel de balle tranchant (80e, 1-0).

Avec 71 points, Monaco reste en troisième position, dans le sillage de Lille et du PSG avant de recevoir Lyon lors de la prochaine journée, avec l’opportunité de faire un grand pas vers une qualification pour la Ligue des champions… en espérant mieux.

« On peut arriver 3e, 2e, peut-être plus. Tout est ouvert (…). Personne n’attendait Monaco à cette place. C’est grâce au travail des joueurs sur le terrain. Alors rêvons ! », a déclaré l’entraîneur croate Nico Kovac.

Les Monégasques peuvent même rêver à un incroyable doublé puisqu’ils restent en course en Coupe de France. Le tirage au sort des demi-finales, effectué dimanche, leur a réservé un déplacement chez le Petit Poucet, Rumilly-Vallières, club de National 2, la 4division. L’autre demi-finale, qui devrait se disputer aussi le 12 mai, opposera Montpellier au Paris-Saint-Germain.



Source : Le Monde

vendredi 23 avril 2021

Vitrier professionnel et de nuit sur Chassieu disponible 24h/24 et 7j/7


La société de Gabriel Vitrier sur Chassieu intervient pour de nombreuses prestations en vitrerie et en miroiterie comme des poses de vitres sur-mesure, des mises en place de verres de restauration, des fermetures provisoires, des installations de verres dynamiques, des mises en sécurité, et bien d'autres encore.

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jeudi 22 avril 2021

Le rover Perseverance a fabriqué de l’oxygène sur Mars

Nouvelle prouesse à l’actif de Perseverance : le rover de la NASA a transformé du dioxyde de carbone issu de l’atmosphère de Mars en oxygène, une première sur une autre planète, a annoncé, mercredi, l’agence spatiale américaine. « C’est une première tentative cruciale de conversion du dioxyde de carbone en oxygène sur Mars », a dit Jim Reuter, un administrateur associé de la NASA.


La démonstration a eu lieu le 20 avril et la NASA espère que de futures versions de l’outil expérimental utilisé pourront préparer le terrain à une exploration par des humains. Non seulement le processus pourrait produire de l’oxygène pour que de futurs astronautes puissent respirer, mais il pourrait aussi permettre d’éviter de transporter depuis la Terre de larges quantités d’oxygène indispensables à la propulsion de la fusée pour le voyage du retour.

De l’oxygène pour dix minutes

Le « Mars Oxygen In-Situ Resource Utilization Experiment » (Moxie) est une boîte dorée de la taille d’une batterie de voiture, située à l’avant droit du rover. Il utilise électricité et chimie pour scinder les molécules de CO2, produisant ainsi de l’oxygène, d’un côté, et du monoxyde de carbone, de l’autre. Pour sa première expérience, Moxie a produit cinq grammes d’oxygène, de quoi respirer pendant dix minutes pour un astronaute ayant une activité normale.

Les ingénieurs chargés de Moxie vont maintenant mener davantage de tests et essayer d’augmenter ce résultat. L’outil a été élaboré pour pouvoir générer jusqu’à 10 grammes d’oxygène par heure. Conçu au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), Moxie a été fabriqué avec des matériaux résistant à la chaleur afin de tolérer les températures brûlantes de 800 °C nécessaires à son fonctionnement.

Une méthode efficace et pratique

Une fine couche dorée l’empêche d’irradier cette chaleur et d’endommager le rover. Selon l’ingénieur du MIT Michael Hecht, un Moxie d’une tonne – celui-ci pèse 17 kg – pourrait produire les quelque 25 tonnes d’oxygène nécessaires pour qu’une fusée décolle de Mars.

Produire de l’oxygène à partir de l’atmosphère de Mars, composée à 96 % de dioxyde de carbone, pourrait se révéler plus aisé qu’extraire de la glace sous sa surface afin de fabriquer de l’oxygène par électrolyse. Perseverance a atterri sur la Planète rouge le 18 février. Sa mission : chercher des traces de vie ancienne.

Source : Le Monde

mardi 20 avril 2021

Super League européenne : Florentino Pérez, la « Real » puissance

"Nous allons aider le football à tous les niveaux pour l'amener à occuper la place qu'il mérite. Le football est le seul sport global et le seul à compter quatre milliards de fans et notre responsabilité, en tant que grands clubs, est de satisfaire les attentes des supporteurs." Cette déclaration de président du Real Madrid, propulsé aussi à la tête de l'ultra polémique « SuperLiga », qui doit concurrencer la Ligue des champions, est typique de ce septuagénaire à l'allure placide mais à l'ambition intacte : dire les choses de telle sorte qu'elles paraissent évidentes, naturelles, nécessaires. Et dissimuler les réelles motivations.

Cela fait de nombreuses années que le tout-puissant Florentino Pérez milite pour la constitution d'un super-championnat regroupant l'élite du football européen dans le but évident d'augmenter les recettes de ces mêmes clubs, notamment au travers des droits de retransmission. Longtemps aussi qu'il s'oppose férocement à la Ligue de football espagnole, déterminé à aller dans le sens contraire et à s'assurer la participation du plus grand nombre possible d'équipes. Mais, dans chacune de ses déclarations, le très prudent Florentino Pérez se garde bien d'afficher ses penchants élitistes. Il en est pourtant lui-même un pur produit : non seulement il dirige l'un des clubs les plus riches du monde (« le plus puissant club du XXe siècle », n'a-t-il jamais cessé de répéter), mais il préside aussi ACS, une multinationale du BTP et ses plus de 180 000 salariés, présente des États-Unis à l'Australie. Désigné par l'université de Harvard comme étant l'un des vingt-cinq meilleurs présidents exécutifs du monde, ce brillant et madré homme d'affaires est la neuvième fortune espagnole avec, selon Forbes, 2,3 milliards de dollars.

Attaché au Real

Entre le Real Madrid et sa holding du BTP, Florentino Pérez a choisi. Il a déjà laissé les manettes de cette dernière au profit d'un dauphin et n'en restera le président formel que jusqu'à 2023. Son club de foot, en revanche, il ne compte pas le lâcher – il vient d'être réélu à sa tête haut la main jusqu'en 2025 – et, malgré ses 74 ans, nourrit pour lui des ambitions renouvelées.

Outre le désir d'enrôler les deux stars montantes Kylian Mbappé et Erling Haaland, il suit de près son projet de renouvellement futuriste du stade Bernabeu et entend bien maintenir le club au sommet du leadership planétaire sur le plan pécuniaire et sportif. Florentino Pérez peut tout se permettre, car considéré ici comme incontestable au vu de sa gestion et de son palmarès qui, il est vrai, a de quoi faire pâlir d'envie tout concurrent : au cours de ses deux étapes présidentielles (2000-2006 et 2009 jusqu'à nos jours), il emporte 26 titres de football, dont 5 Championnats d'Espagne, 5 Coupes des champions et 5 Championnats du monde des clubs. En 2000, il révolutionne le monde du football en poussant jusqu'au bout la logique de rentabilité des stars : désormais, le merchandising va rapporter autant que les droits télévisés et la billetterie. Il fera successivement venir les « ballons d'or galactiques » de l'époque : Figo, Beckham, Ronaldo, Zidane. À chaque fois, il a cette phrase caractéristique illustrant chacun de ces recrutements comme quelque chose d'évident, de naturel, de nécessaire : « Il est né pour devenir un jour joueur du Real Madrid ! »

Un homme de parole

Florentino Pérez fait partie de ces dirigeants pour qui le travail est une religion. Une personne le connaissant bien dit de lui qu'il ne fait pas de différence entre sa passion pour le Real Madrid, son business et sa vie privée. Quelqu'un capable de tenir une conversation d'affaires de plusieurs heures en plein week-end. Il confiait récemment au journaliste espagnol Jordi Evole : « Je n'ai jamais travaillé pour gagner de l'argent. Je ne sais d'ailleurs jamais combien je possède réellement. Sans compter que je ne sais pas comment en profiter. » Cet ingénieur des ponts et chaussées, qui avait flirté avec la politique dans les années 1970 et 1980 et obtenu des postes de responsabilité dans plusieurs ministères (Industrie, Énergie, Agriculture), s'est toutefois permis des luxes. Dans le très sélectif quartier madrilène du « Viso », il a aménagé un gigantesque édifice de standing de 2 600 mètres carrés qu'il partage avec ses trois fils. En 2017, cinq ans après la mort de son épouse, il vend sa villa de Majorque au pilote de Formule 1 Michael Schumacher pour s'offrir un refuge doré près de Cadix. Un jour, histoire de se différencier d'autres potentats espagnols, il avait fait la promesse de ne jamais investir dans la corrida ni dans les médias. Il a tenu parole.

De même qu'il avait assuré qu'il ferait tout pour que les grands clubs comme le sien puissent disputer un même championnat annuel, sur le modèle de la EuroLiga de basket. Avec Florentino Pérez à sa présidence, les adversaires de la SuperLiga de football ont du souci à se faire.

Source : Le Point


lundi 19 avril 2021

Comment les stations de ski en Suisse ont snobé le virus

La station de Zermatt, à la frontière italienne du canton du Valais, avec son sommet à 3 900 mètres, et celle Saas Fee, avec ses quarante-huit pistes, dont la plus longue mesure neuf kilomètres, ont fermé dimanche 18 avril. Crans-Montana, c'était le 11, après 152 jours. Contrairement à ses voisins allemands, français et italiens, la Suisse a fait le choix de laisser ouvertes ses remontées mécaniques. Et malgré les risques, le pari est largement gagné. Aucun foyer de contamination ne s'est déclaré dans les sommets enneigés. La baisse de fréquentation, en raison de l'absence des étrangers, n'est en moyenne que de 24 %. Malgré cela, le Conseil fédéral [gouvernement] se garde de crier victoire. Quant à la télévision, elle se contente d'évoquer un « bilan plutôt positif » et un « sentiment de mission accomplie ».


Il ne faut surtout pas y voir un manque d'enthousiasme. Mais, de l'autre côté du Jura, dans l'imaginaire collectif, le ski est sacré. Et ce n'est tout de même pas un sale petit virus qui allait priver les Helvètes d'air frais et de plein de soleil. Pour le dessinateur Chappatte, « l'île de la tentation », version suisse, c'est un sommet enneigé, avec un drapeau à croix blanche planté tout en haut. Bref, la décision d'Alain Berset, ministre de l'Intérieur et de la Santé, de maintenir ouverts l
es 336 domaines skiables du pays allait forcément de soi. Quitte à faire bondir les autres pays européens et à subir les foudres des virologues, des infectiologues et des épidémiologistes.

Limiter les places pour le paradis blanc

Le professeur Didier Pittet, co-inventeur du gel hydroalcoolique, médecin-chef du service de prévention et contrôle de l'infection aux Hôpitaux universitaires de Genève, par ailleurs chargé par Emmanuel Macron d'évaluer la politique de la France concernant la crise sanitaire, n'était pas le moins mécontent. Il annonçait que, malgré son amour pour le ski, il ne se rendrait pas cette année en station. Il mettait fermement en garde contre ce « brassage de population » propice à la transmission du Covid, surtout avec l'arrivée du variant britannique.

Quant à l'OMS, elle rappelait que, l'année dernière, la station de ski d'Ischgl, dans le Tyrol autrichien, avait été l'un des principaux centres de dissémination du coronavirus en Europe, avec la contamination de quelque 10 000 touristes. Mais c'était bien davantage la faute des bars que des pistes. C'est là que la Suisse a réussi à faire la différence en limitant les places pour le paradis blanc. La police n'hésitait pas, lors des chassés-croisés, à bloquer à certaines heures les routes d'accès à certains domaines afin d'empêcher un afflux trop important. Enrique Caballero, président des Portes-du-Soleil, côté suisse, explique que, malgré la baisse du nombre de skieurs, « la masse salariale a augmenté de 10 à 15 % ». En effet, il a fallu embaucher de nouveaux salariés pour contrôler le respect des mesures sanitaires. Autre investissement : l'achat de barrières et de filets pour que les skieurs respectent les distances. Leysin a ainsi déboursé 360 000 euros.

Plus de Suisses que les années précédentes

Autre manque à gagner : les forfaits de cinq heures ont remplacé ceux des journées entières afin de respecter le couvre-feu. Malgré tout, Enrique Caballero se félicite du « courage politique » du gouvernement et du « respect strict des règles barrières » de la part des vacanciers. Quant à Bernard Dubuis, de Télè Anzère, il se montre carrément optimiste : 2021 entre dans le « top 3 » des meilleures saisons de la station. La quarantaine de stations partenaires du « Magic Pass » n'affiche qu'une baisse de 7,5 %. « Les Jurassiens et les Fribourgeois font une très bonne saison, même proche des records pour certains, du fait de l'enneigement, assure Sébastien Travelletti, vice-président de Magic Pass, à la Radio Télévision suisse. Enfin, le domaine de Leysin annonce la deuxième meilleure saison depuis une

Source : Le Point

vendredi 16 avril 2021

Rénovation d'appartement sur Dardilly

Tous les travaux réalisés par la société de Gabriel Vitrier sur Dadilly sont à des prix tout à fait corrects, et respecte les budgets de toute sa clientèle. Les prestations sont effectuées par des artisans vitriers professionnels et expérimentés. Ils intervient pour de nombreux services comme des poses de volets et de crémones, des rénovations d'appartement, des mises en sécurité, des installations de verres feuilleté acoustique, des mises en place de verres argenté, etc...

La société se déplace aussi bien pour les particuliers, que pour les professionnels, 24h/24 et 7j/7, les jours fériés inclus.

Agréé par les assurances et titulaire d'une assurance décennale, Gabriel Vitrier souhaite satisfaire à 100% tous ses clients, tout au long de l'année.

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mardi 13 avril 2021

Rejeter ou non l’eau de Fukushima à la mer ? Le Japon a tranché

La décision ne fera sans doute pas que des heureux, mais elle a enfin été prise. Le Japon déversera en mer plus d'un million de tonnes d'eau provenant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. L'annonce a été faite le 13 avril par le gouvernement, et ce, malgré la grogne de plusieurs communautés locales de pêcheurs, mais aussi de plusieurs de ses pays voisins, dont la Chine. L'eau contaminée rejetée en mer sera au préalable traitée. Selon les précisions du Premier ministre Yoshihide Suga, elle sera déversée « après nous être assurés qu'elle est à un niveau (de substances radioactives, NDLR) nettement en dessous des normes de sécurité ».

Cette décision met fin à sept années de débats sur la manière de se débarrasser de l'eau provenant de la pluie, des nappes souterraines ou des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs nucléaires entrés en fusion après le gigantesque tsunami du 11 mars 2011. Environ 1,25 million de tonnes d'eau contaminée sont actuellement stockées dans plus d'un millier de citernes près de la centrale accidentée il y a dix ans dans le nord-est du Japon.


Des limites de stockage bientôt atteintes

Lors de l'annonce, le Premier ministre japonais a ajouté que le gouvernement japonais prendrait « des mesures » pour empêcher que ce déversement n'entache la réputation de la région. Une décision était d'autant plus urgente que l'eau s'accumule rapidement : en 2020, le site a généré chaque jour environ 140 mètres cubes d'eau contaminée. Les limites de la capacité de stockage sur place pourraient être atteintes dès l'automne 2022, selon Tepco, l'opérateur de la centrale.

Source : Le Point



vendredi 9 avril 2021

Au Sénégal, l’association Nébéday veut reverdir la savane

Tout commence avec un arbre, le moringa oleifera, qui ne veut pas mourir : « Never die » ou « Nébéday » en wolof. Originaire d’Inde et du Sri Lanka, on le trouve aujourd’hui tout le long de la zone tropicale et subtropicale. Il peut croître aussi bien sur sol riche que pauvre et n’est que peu affecté par des conditions climatiques difficiles telles que la sécheresse. Il pousse rapidement et se régénère même après une coupe sévère.

C’est donc tout naturellement ce nom qu’a choisi Jean Goepp lorsqu’il a cofondé avec dix partenaires et amis son association en 2011. « Si la planète Terre n’a plus d’arbres, il n’y aura ni homo sapiens sapiens, ni animaux, ni quoique ce soit. C’est un combat pour la vie. On veut un Sénégal vert et prospère. Et les deux vont ensemble », souligne ce Français arrivé à Dakar à l’âge de 14 ans en 1988, ingénieur diplômé de l’Institut supérieur technique d’outre-mer (Istom) de Paris.


« On œuvre à cela surtout avec les femmes, car c’est le maillon fort de la société. Elles sont sérieuses, solidaires et travailleuses. Et on doit accompagner leurs enfants à être des adultes plus aimants envers la nature. », 
poursuit le directeur de Nébéday.

La structure basée à Toubacouta, dans la région du Sine Saloum, emploie 36 personnes et possède 4 bureaux, en plus de son siège (Dakar, Palmarin, Popenguine et Richard-Toll), autour du même objectif : le reboisement. Il s’agit de répondre à la baisse très rapide des ressources naturelles dans le pays, et notamment celle des forêts.

En cinquante ans, la population du Sénégal est en effet passée de 4 à 16 millions d’habitants. Et pour les populations vivant en brousse, la coupe des arbres est le moyen le plus simple – et gratuit – de se procurer du combustible pour la cuisine. Résultat : le Sénégal a perdu la moitié de ses forêts en soixante ans et 40 000 hectares disparaissent chaque année.

« Pour le bien commun »
Maraîchage et arbres fertilitaires

Nébéday offre ses conseils et son expertise pour protéger deux forêts classées, propriétés de l’Etat : celle de Djilor (1 000 hectares) et celle de Sangako (2 140 hectares). La cogestion se fait entre la direction des eaux et forêts et les populations riveraines. Dans ces lieux, il était interdit de prélever du bois vivant. Grâce à l’association, on peut le faire désormais de manière raisonnée selon un cycle de coupes de huit ans, par parcelle, en choisissant les essences et la taille des arbres.

L’objectif est de reboiser, mais également de gérer et d’exploiter la ressource de façon durable. « En renforçant les capacités des comités villageois, nous souhaitons une appropriation des lieux par les communautés locales », précise Mariama Diallo, coordinatrice des projets et relais auprès des bailleurs de fonds, dont l’Union européenne et l’Organisation internationale de la francophonie.

Il faut pour cela mener un important travail de pédagogie. L’intérêt de planter un manguier dans son jardin pour obtenir des fruits est clair pour tout le monde. Mettre en terre un caïlcédrat en pleine brousse l’est beaucoup moins. « Pour les “vieux” notamment, c’est le travail de Dieu, la régénération naturelle : la graine tombe et germe par elle-même. Du coup, peu d’adultes sont engagés dans la protection de la nature pour le bien commun. Quand tu plantes chez toi, tout va bien. Quand on plante dans une forêt qui appartient à tout le monde, ça devient beaucoup plus compliqué », reconnaît Jean Goepp.

Et les résultats sont là. En 2020, l’association a planté 1 150 000 arbres et a le même objectif pour cette année. Les essences les plus utilisées sont le palétuvier dans les mangroves et le rônier, un palmier surnommé « la sentinelle de la savane » : des arbres faciles à planter et qui poussent sans difficulté.

Depuis 2016, toutes les plantations sont répertoriées par essences, zones, dates et géolocalisées (www.reboisonslesenegal.org). On y retrouve une cinquantaine d’espèces : fruitiers (anacardiers, manguiers, jujubiers…), forestiers (baobabs, vachellias seyals…) et ombragés (acacias, caïlcédrats, moringas…).

Ce travail s’accompagne d’une sensibilisation auprès de la jeunesse : Nébéday est présente dans plus de 120 villages à travers le pays. « On forme les enfants en leur apprenant toute la vie de l’arbre, ce qui est essentiel pour leur donner l’amour de la nature. Puis ils en emportent trois à planter chez eux. Nous sommes présents dans une centaine d’écoles, ce qui représente environ 10 000 élèves », détaille le cofondateur.


Le développement de l’agroforesterie, qui consiste à exploiter des terres en y associant arbres et cultures, permet aussi d’améliorer les revenus des populations et leur alimentation. Dix périmètres d’un hectare à un hectare et demi existent aujourd’hui. Ces jardins, confiés à des femmes, allient le maraîchage et les arbres fertilitaires qui puisent l’azote de l’air pour le restituer dans la terre.

On y cultive fruits et légumes entourés de haies vives plantées d’acacia mellifera, dont les branches épineuses forment des fourrés impénétrables pour la protection des espaces, et avec des brise-vent. On peut alors compter jusqu’à 2 500 arbres sur un seul hectare : de véritables poumons verts près des villages.

Toutes les vertus du moringa

Parmi eux, le fameux moringa qui possède de nombreuses vertus. Ses feuilles permettent de lutter contre la malnutrition grâce à leur grande teneur en protéines, cuivre et vitamines A, C et E, calcium, potassium, magnésium, manganèse, sélénium, fer et les neuf acides aminés essentiels. Elles ont également des propriétés antitumorales, anti-inflammatoires et antibactériennes.

L’objectif aujourd’hui est d’obtenir le label AB (agriculture biologique) géré par le ministère français de l’agriculture et de l’alimentation et des organismes de contrôle indépendants comme Ecocert. Nébéday espère bientôt décrocher le logo vert connu des consommateurs pour l’apposer sur les produits dérivés du moringa.

A Toubacouta, on les retrouve à la boutique Maam Nature grâce à la coopérative des femmes de la forêt de Sangako : feuilles pour infusion, poudre de feuilles pour accompagner des sauces, graines décortiquées, huile issue des graines, gélules, chips, bonbons, barres nutritives, pâtes de fruit… Et des miels de forêt, de mangrove, de fleurs de baobab et autres confitures de mangue et papaye.



Enfin, Nébéday a développé le biocharbon : combustible issu de biomasse telle que la paille de brousse, de mil, de résidus agricoles ou de coques d’arachide. Une façon de lutter contre les coupes sauvages de bois, principale raison de la disparition de la forêt car 80 % des ménages sénégalais utilisent du bois au moins une fois par jour pour cuisiner.

« C’est un défi important, car les habitudes sont tenaces. Il faut sans cesse expliquer les qualités de ce biocharbon : moins cher en vrac que le charbon de bois, ne fume pas, n’explose pas et sa combustion est plus longue. Certes, il est un peu moins puissant que le charbon de bois », précise Jean Goepp.

« Le biocharbon permet aussi de lutter contre les feux de brousse, un véritable fléau dans le pays », ajoute Mariama Diallo, car la paille sauvage est alors ramassée. Sans compter qu’il peut procurer des revenus aux populations villageoises au moment où il n’y a pas d’autres activités, notamment en période de soudure, à la fin de la saison sèche.

Pour l’organisation, la prochaine étape, actuellement en test, sera de développer l’usage des foyers améliorés. Fabriqués à base de terre argileuse, de paille hachée et de bouse séchée, ils permettent d’économiser 50 % du bois de chauffe car ils concentrent la chaleur. « Ça marche ! », s’enthousiasme le cofondateur de Nébéday, qui en a déjà diffusés 500 en un an et demi. Il s’agira ensuite d’apprendre aux femmes à les construire pour qu’elles soient totalement autonomes, et à les faire fonctionner au biocharbon.

Source : Le Monde

jeudi 8 avril 2021

SOS Vitrier sur Tassin-la-Demi-Lune : dépannage en urgence, 24h/24

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mercredi 7 avril 2021

Dès 1991, la Russie soviétique adaptait le « Seigneur des anneaux » en téléfilm

Trente ans après son unique diffusion à la télévision, une adaptation soviétique du Seigneur des anneaux que l’on croyait disparue a été exhumée et publiée sur YouTube la semaine dernière, ravissant les fans russophones de J. R. R. Tolkien.

Basé sur La Communauté de l’Anneau, premier volet de la célèbre saga, et diffusé les 13 et 14 avril 1991 par la télévision de Léningrad, aujourd’hui Saint-Pétersbourg, Khraniteli (« les gardiens ») est réalisé en Union soviétique.

Diffusé dix ans avant la trilogie cinématographique à succès de Peter Jackson, ce film à petit budget est « aussi absurde et monstrueux que divin et magnifique », pointe The Guardian. A cette époque, il vient de réaliser Meet the Feebles (1989) et s’apprête à sortir Dead Alive (1992), film gore parodique qui lui vaudra le Grand Prix du festival d’Avoriaz du film fantastique. Le Néo-Zélandais ne s’est pas encore penché sur la trilogie.

La réalisatrice Natalia Serebryakova, elle, livre une version rudimentaire et parfois absurde du monde fictif de la Terre du Milieu« nombre de scènes ressemblant davantage à une production théâtrale qu’à un long métrage », selon nos confrères britanniques. La bande-son n’arrange rien à l’affaire : composée par Andreï Romanov, l’un des fondateurs du groupe de rock Aquarium – qui fait aussi office de narrateur –, elle renforce l’ambiance délicieusement kitsch du film.

Mises en ligne sur YouTube les 27 et 28 mars par la Pétersbourg TV-5, le successeur de la chaîne publique Léningrad, les deux parties du film totalisent près de 850 000 vues ce mardi 6 avril.

En 1991, l’URSS finit de se disloquer, et Khraniteli est à l’image de la débâcle soviétique. « Des costumes absurdes, des maquillages lamentables, pas de direction d’acteurs, aucun travail de montage… tout cela évoque un pays en train de s’effondrer », dépeint l’artiste russe Irina Nazarova, auprès de la BBC.

Plus que le film lui-même, ce sont les conditions dans lesquelles le tournage a été réalisé qui retiennent l’attention, note-t-elle. « Il a été tourné sans l’aide de personne. A l’époque, les gens pouvaient attendre leur salaire pendant six mois et ne savaient pas comment nourrir leurs enfants. » « Il n’y avait que quatre chevaux pour camper les Nazguls, pour donner l’impression qu’ils étaient huit, il fallait les faire repasser une deuxième fois dans le cadre », témoigne Valery Dyachenko, qui jouait le rôle de Frodon, sur la chaîne russe 360°.

« Le Seigneur des anneaux » interdit en URSS

Les fans russes de Tolkien ont longtemps cherché Khraniteli dans les archives, sans parvenir à mettre la main dessus, comme l’expliquait la revue World of Fantasy en 2016.

The Guardian rappelle que l’intérêt pour l’écrivain britannique a émergé en Russie peu après la sortie des trois tomes du Seigneur des anneaux, à partir de 1954. Mais la trilogie qui raconte l’alliance d’hommes, d’elfes et de nains luttant contre une puissance orientale totalitaire était perçue comme une allégorie du conflit entre l’individualisme occidental et le totalitarisme communisme, ce qui lui a valu d’être interdit par les autorités soviétiques.

Dans les années 1960, une version abrégée, baptisée L’Histoire de l’anneau, circule secrètement en Union soviétique. Elle est suivie de traductions distribuées sous forme de samizdat, ces ouvrages diffusés clandestinement sous forme polycopiée ou ronéotypée. Il faudra attendre 1982 pour que paraisse officiellement une version expurgée de La Communauté de l’anneau, traduite par Vladimir Muravyov et Andrey Kistyakovsky. Après l’effondrement de l’URSS, plusieurs traductions de la trilogie sont publiées.

Selon World of Fantasy, ce n’était pas la première adaptation de l’œuvre de Tolkien à la télévision soviétique. En 1985, la chaîne de Léningrad avait diffusé Le Voyage fantastique de Monsieur Bilbo Sacquet, le Hobbit, une adaptation à petit budget avec des danseurs de ballet de l’actuel théâtre Mariinsky et un narrateur moustachu incarnant Tolkien.

Le site signale qu’en 1991, un projet de dessin animé inspiré de son œuvre, intitulé Le Trésor sous la montagne, a été lancé puis abandonné. De l’aventure, il ne reste que six minutes, disponibles en ligne.

Source : Le Monde

mardi 6 avril 2021

Cinémas : les autorités tentent d’éviter un trop-plein de films à la reprise

La mesure vise à éviter un trop-plein lors de la réouverture des salles, alors que les cinémas sont fermés depuis fin octobre. Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) a annoncé, jeudi 1er avril, une dérogation pour permettre exceptionnellement aux films destinés aux salles obscures de sortir déjà sur petit écran. Le CNC précise que les aides reçues pour ces films censés sortir en salle seront les mêmes alors qu’elles sont moins élevées lorsqu’un film sort directement sur petit écran.

Alors que près de 400 films français et étrangers sont prêts à sortir, les professionnels redoutent un énorme embouteillage lorsque les salles rouvriront. « Il serait préjudiciable à la fois pour le public et pour nos créateurs qu’en raison d’un trop grand nombre de films disponibles, les grosses productions notamment américaines privent d’exposition les œuvres plus diversifiées. Il est fondamental que chaque œuvre puisse rencontrer son public », a déclaré le président du CNC, Dominique Boutonnat, dans un communiqué.


Vers un calendrier concerté des sorties en salles

En pratique, les films pourront demander au CNC de bénéficier de cette dérogation, afin de sortir exceptionnellement sur les plates-formes en ligne, en DVD ou encore à la télévision, jusqu’à un mois après la réouverture des salles, « tout en conservant les aides reçues » lors de leur production.

Cette mesure « ne remet en cause en aucune manière la chronologie des médias ni son évolution prochaine », prend soin de souligner le CNC. Ces règles, qui régissent la sortie des films en France depuis leur sortie en salle jusqu’à leur diffusion à la télévision notamment, sont actuellement rediscutées pour mieux prendre en compte les puissantes plates-formes de type Netflix.

D’autres mesures pourraient être annoncées pour tenter de mettre de l’ordre dans l’énorme masse de films en attente de sortie : l’Autorité de la concurrence doit se prononcer prochainement sur un « calendrier concerté des sorties en salles », souhaité par les professionnels.

Source : Le Monde